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Projets sixièmes

 

" Plus jamais ça ! 

 

Contes de la classe de 6ème par Delphine MARFAUX ( Professeur de Français ) 

 

Le lendemain, Paul décida d'accomplir les tâches que la fée lui avait indiquées.

 

Il alla au-delà de l'horizon. Il escalada la montagne et trouva le théâtre de l'arc-en-ciel, mais un dragon gardait l'entrée. Il lui dit: « mot passe! Â». Alors le vent du mistral dit à Paul le mot de passe. Il chanta au dragon la chanson que le vent du mistral lui avait confiée.  Alors le dragon dit:  « C'est bon. Â»

Des fées levèrent la porte, Paul entra. Il vit plein de monstres... Pour se rendre à la salle où il voulait aller, il dut franchir une cinquantaine de lazers rouges pour qu'il puisse dire: Â« Enfin j'y suis Â». Il regarda au plafond et vit une autre chanson. Il l'enregistra en la lisant plusieurs fois.

Quand il eut fini, il sortit du théâtre de l'arc-en-ciel et trouva un immense champignon qui lui dit: « Si tu veux retourner  au village leur chanter il faudra me passer sur le corps Â». Il allait se faire assommer par le champignon lorsqu'arriva un enfant qui sortait du bois. L'enfant coupa la tête du champignon et aida Paul à se relever. Il l'accompagna au village. Paul chanta les chansons qu'il avait trouvées.

Tout le monde dans le village redevint gentil ! Paul habita dans une maison avec le petit garçon.

 

Mattéo 6ème 1

 

Le lendemain, Paul décida d'accomplir les tâches que la fée lui avait indiquées. Il se mit en route pour essayer d'aller au-delà de l'horizon, il marcha des jours et des jours. Un jour il trouva une pierre précieuse qui lui dit :

-Si tu veux aller au-delà de l'horizon, tu dois aller sur cette montagne. Là-

bas tu trouveras deux fées ; l'une des deux est la fée que tu avais vue dans ton rêve. L'autre t'amènera sur une fausse piste.

Paul fit ce que la pierre lui dit. Au bout d'une heure de marche, il trouva les deux fées. Son instinct lui dit de parler avec la fée qu'il avait vue dans son rêve. Paul lui dit :

-Comment puis-je prendre conscience de ma voix ?

-Tu as déjà pris conscience de ta voix car tu as parlé à la pierre avec une voix tellement magnifique! Et maintenant qu'est-ce que tu veux d'autre?

-Je veux aller au théâtre de l'arc-en-ciel.

Là un chemin blanc se présenta devant lui. Paul avança, il avait à peine posé son pied sur le sol blanc que tout se transforma. Il ouvrit les yeux, vit un théâtre avec un arc-en-ciel au-dessus. Il parla au théâtre et lui dit:

-Peux-tu me chanter des chansons ?

-Ne t'adresse pas à moi, car c'est le mistral qui souffle ses mots doux et qui te les chantera.

-Mais alors comment dois-je faire?

-Tu n'as qu'à chanter!

Alors Paul chanta. Le théâtre, ébloui par sa voix, ordonna au mistral de souffler ses mots doux sur la scène. Ainsi Paul retourna au village.

 

Tout le village était calme. Quand Paul entrait dans des maisons  pour chanter une chanson, tout se passait très bien. Mais arrivé à la dernière maison, il y avait un ogre. Paul vit alors la fée qu'il avait vue dans son rêve apparaître. Elle donna une épée à Paul et il tua l'ogre. Tout le village était sauvé grâce à lui.

 

Ainsi le village put vivre toute l'éternité sans problème et ils organisèrent une fête en l'honneur de Paul qui avait sauvé le village.

 

Quentin 6ème 1

 

Conte de la classe de 6ème 3 de Vanessa ETTORRE ( Professeur de Français ) 

 

Un jour, Paul arriva dans le village où tout le monde était agressif voire méchant. Paul était malheureux de voir tous les habitants se disputer. Il était timide et sensible Il aimait s’occuper des autres et aussi rendre service et faire le bien autour de lui Il fut tellement effrayé qu’il décida de faire quelque chose pour le bien de ses concitoyens ! En marchant sur la route, il répétait « Plus jamais ça Â».

                Désespéré, il se réfugia dans une forêt et y trouva d’immenses fleurs, des arbres géants, des champignons aussi grands que des maisons.

                Fatigué, il se posa au pied d’un des chênes et s’endormit. Il fit un rêve : il marchait dans un monde féérique. Les gens étaient heureux et chantaient. Il y rencontra une fée lumineuse qui lui dit : « Va au-delà de l’horizon, prends conscience de ta voix, puis retourne au village et chante leur les chansons que tu trouveras cachées dans le théâtre de l’arc-en-ciel, là où le mistral souffle ses mots doux sur la scène Â».

                Le lendemain Paul accomplit les tâches que la fée lui avait indiquées…Paul se dirigea vers l’horizon et il vit une licorne qui s’était coincé la patte dans un piège. Il l’aida et lui demanda si elle pouvait l’emmener au-delà de l’horizon. La licorne accepta et s’envola avec Paul sur son dos. Ils furent arrêtés par un ogre volant qui leur dit :

                « Si vous résolvez cette énigme, je vous laisserai passer sinon je vous mangerai. Voici l’énigme : Quel instrument de musique ne voit-on pas mais entend-on ? Â»

                Paul chercha mais ne trouva pas. L’ogre ajouta :

                « Mais c’est pourtant simple, c’est la voix ! Comme vous avez raté, je vous mangerai demain matin dès l’aube pour mon petit déjeuner. Â»

                Et sur ce, il les enferma dans une cage. C’est alors que Paul se rappela ce que lui avait dit la fée : « Prends conscience de ta voix. Â» Il fredonna alors la seule chanson qu’il connaissait. C’était une berceuse que sa mère lui chantait quand il était petit. Et là, miracle, la porte de la cage s’ouvrit au son de sa voix. Il poursuivit sa route, toujours sur le dos de la licorne et ils arrivèrent en vue d’une grotte. Paul entendit alors une douce mélodie. Il fut envouté par le charme de cette musique et entra dans la grotte. Elle était sombre et Paul dut avancer seul et à tâtons car la licorne avait peur de l’obscurité. Il se laissa guider par les notes de musique et découvrit un merveilleux arc-en-ciel au pied duquel il trouva le théâtre dont lui avait parlé la fée. Paul rentra dans le théâtre et vit un magnifique coffre doré d’où provenait la douce mélodie. Il l’ouvrit et un vent magique s’en échappa, c’était le mistral. Il lui souffla ses mots doux sur la scène :

                «  Grâce à cette chanson magique

                Trouvée dans un mode féerique

                Tous les gens abandonnent leurs peurs

                Pour les remplacer par du bonheur 

 

                Adieu agressivité et méchanceté

                Tout n’est plus qu’amitié et bonté,

                Rassemblez-vous en chantant,

                Profitez du bonheur dès maintenant. Â»

 

Paul applaudit, fit le chemin en arrière en chantant, remonta sur la licorne et retourna au village.

                Une fois arrivé au village, il sonna de porte en porte pour demander de venir cette après-midi à 14 heures sur la place du village. A 14 heures, Paul se mit à chanter et quelques habitants du village sortirent sur le pas de leur porte puis avancèrent avec méfiance. Au fur et à mesure que Paul chantait, les habitants se rapprochaient et chantaient. Des sourires se dessinèrent sur les visages et ils dansèrent pendant que les enfants jouaient avec la licorne. Et c’est ainsi que les habitants devinrent gentils jusqu’à la fin des temps.

 

Fin

 

Tatiana Louis et Inès Brandebourg 6ème 3 )

 

 

Anglais ( Cécile MARGALET )
1 élève narrateur + 3 élèves « fantômes Â» + 1 élève pour Â» Nessie Â»

 

La narration se fait en Anglais ; dialogues en Anglais et quelques phrases dites par les fantômes aussi en Anglais

Le jeune garçon rencontre 3 fantômes qui arrivent en Ecosse pour y passer quelques jours de vacances et ……….pour voir Nessie, le monstre du Loch Ness (dialogues   en Anglais) .

 

Ils passent le lac au peigne fin ( parties de pêche sur le lac ( ils attrapent un poisson rouge…… ; surveillance avec des jumelles …, nuits passées sous la tente …etc...)  phrases en Anglais mais  Nessie est un grand farceur ou bien un grand timide.Il se débrouille toujours pour apparaitre dans leur dos et disparait quand ils se retournent.

 

Un jour, nos trois fantômes décident de se prendre en photo en utilisant le retardateur…….

Dépités par leur séjour , ils rentrent chez eux avec un tout petit poisson rouge dans un bocal et regardent leur album  « souvenirs de vacances « ! Que voient ils sur la photo où ils sont tous les 3 ? Nessie souriant derrière leur dos……….

 

 

 

 

 

Mathieu HOFFMAN Professeur de français ( sixième) 

 

Quoi qu’on en dise, le souvenir du village par lequel Paul était passé, et où les gens avaient été si peu accueillants, avait troublé le sommeil du jeune garçon. Pour dire vrai, ce n’était pas la première fois qu’il avait à faire face à ce genre de comportements, ce qui lui avait fait songer qu’il y avait peut-être un peu de ce petit village, dans chacune de nos villes et chacun de nos villages.

Paul n’était encore qu’un jeune collégien lorsqu’il s’était mis à rêver de licornes, de fées et de monstre du Loch Ness ! Ils n’étaient toutefois pas les seuls personnages à venir hanter les nuits de l’enfant. D’autres démons, cette fois directement venus de son collège, lui rendaient parfois visite, n’ayant pas assez de gâcher ses journées par d’interminables brimades. Alors, Paul faisait et refaisait dans sa tête des nuits durant, le scénario de toutes ces mésaventures l’ayant conduit à désormais prendre peur lorsqu’il se rend sur le chemin de l’école.

 

Il était dix-sept heures ce jour-là, lorsqu’il se dirigea sur le sentier le conduisant à son domicile. Il se sentait merveilleusement bien, quand tout à coup un groupe de garçons vint l’interpeller pour lui faire remarquer qu’il avait plein de chocolat sur le visage. Un garçon qui faisait à peu près sa taille le traita de « p’tit gros », comme il aurait pu le traiter de maigrichon s’il avait été trop maigre, ou de pauvre s’il n’avait pas eu les derniers vêtements à la mode. Paul se mit à pleurer, et rentra chez lui, triste.

Le lendemain, il repensa fort à cette histoire qui l’avait perturbé. Il éprouvait des difficultés à se concentrer en classe, et paraissait préoccupé. Mais quand la journée prit fin, ils l’attendaient au même endroit...

 

Paul hésita un instant à rebrousser chemin, mais le groupe se rapprocha, et vite, l’encercla. Il prit donc peur, voulut faire demi-tour, mais quoiqu’il fasse, il se retrouvait nez à nez avec ses opposants. Ceux-ci se moquèrent cette fois de Paul parce qu’il était parti ce matin précipitamment de chez lui, et avait mis des chaussures différentes : une rouge au pied droit, et une verte au pied gauche. Il était parfois maladroit, Paul. Ses bonnes joues rosies par la course donnèrent encore un motif de moquerie. Peu de temps s’écoula, et ses bourreaux s’éloignèrent. Il se retrouva seul, larmoyant, en chaussettes.

 

Une fois rentré chez lui, il se précipita dans sa chambre, affolé, et se demanda s’il devait tout raconter à ses parents, ou bien garder le silence. Il craignait des représailles de la part du groupe de grands si jamais il se mettait à parler. De même, il se ferait disputer parce qu’il venait de se faire voler ses chaussures : et une de chaque paire revenait à deux paires en moins ! Après une longue réflexion, il décida de tout dire, peu importe la colère de ses parents, ou la possible vengeance des grands. De toute façon, ça ne pouvait à ce stade pas être vraiment pire. Sa mère, choquée que son fils ne l’ait pas avertie dès le premier incident, le disputa, puis le rassura très vite. Déterminée à agir au plus vite, celle-ci décida dès le lendemain d’aller trouver le directeur du collège. Le groupe de garçons subit une punition telle que l’envie d’ennuyer qui que ce soit lui passa pour longtemps !

 

Une fois cette histoire terminée, Paul réfléchit et se demanda ce qu’il était bon de retenir. Il se dit qu’il venait de comprendre que nous ne sommes jamais seuls face à nos problèmes lorsque l’on décide de se confier, et que souvent, le simple fait de parler nous fait nous sentir mieux, et l’on regrette ensuite de ne pas avoir parlé plus tôt. Mais chose peut-être plus importante, il venait de saisir que nous n’étions bien souvent pas responsables de ce que les autres nous reprochaient, comme notre poids, notre couleur de peau, la forme de notre visage ou la taille de notre appartement, mais que malgré cela, nous souffrons tous de la même manière, pleurons tous avec les mêmes larmes.

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